Croyez en la lumière
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Quelle invitation: « croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière » !
En cette période de grande obscurité: pas seulement novembre, mais cette période qui nous assaille, et où pour tant de gens, il est si facile de tomber en pleine noirceur! En cette époque de chasse aux sorcières où toute spiritualité est évacuée, accusée et où tous les repaires qui donnaient le sens profond sont perdus.
L’histoire n’a jamais vu tant de dépressions, de peurs, d’isolement, d’indifférence, et tant de misère, de guerres, d’injustices: de noirceur! Notre monde malade a tant besoin de lumière, de retrouver son sens, de te retrouver, Seigneur!
Merci de nous inviter, encore aujourd’hui, à devenir enfant de Lumière! Merci de me donner la foi! Nous avons tant besoin de ta lumière, encore et encore!
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!
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Pour un oui ou pour un non, on fait mourir Lazare, on acclame Jésus… pour ensuite le porter à la croix… De vraies girouettes… n’est-ce pas là le portrait d’une bien triste réalité, celle d’un vécu quotidien vide de sens, vide de la présence intérieure de celui qui donne vie, qui ouvre les yeux, et nous montre la voie?
Même les apôtres mirent du temps à comprendre l’écriture: » Ne crains point, fille de Sion, voici ton roi qui vient . » Eux aussi, pris dans le tourbillon des événements ne pouvaient voir clair…
Et donne-nous de le crier en tous temps, et de refuser de croire les chefs des prêtres de notre temps qui prennent des visages si trompeurs! Donne-nous de te reconnaître en toute chose, en toute circonstance et en chaque personne, Seigneur.
Laisse-la!
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Oui, des pauvres, nous en avons toujours, deux mille ans après ton passage parmi nous, Seigneur. Comme j’aurais aimé embrasser tes pieds et les oindre de riche parfum, et les essuyer de mes cheveux, sans avoir peur de ce que diraient les autres, sans me préoccuper de la valeur engloutie, évaporée…
Merci de me donner de te reconnaître aujourd’hui dans les pauvres, les petits, les vulnérables, ceux qu’on rejette, et dans lesquels tu te caches et où tu es encore bien présent.
Merci de m’aider à voir concrètement comment embrasser tes pieds au quotidien, sans craindre les regards, les jugements, et donner avec cœur, donner mon cœur, sans compter !
Ôtez la pierre
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« Ne vous ai-je pas dit que si vous croyez, vous verrez la gloire de Dieu? »
C’est fou ces temps-ci comment tout semble me pousser à croire pour voir! Il y a tout plein de projets dans l’air, tout plein de choses en attente, tout plein en gestation aussi ! L’issue peut prendre différente formes. Mais au plus profond de mon cœur, j’ai confiance que tout ira pour le mieux. Seigneur, je demande la grâce de plonger et tout t’abandonner, même la difficulté à faire une place à ma vulnérabilité. Et aussi cette habitude, très répandue, à chercher à tout contrôler.
Jésus leur dit: « Déliez-le, et laissez-le aller. »
Merci seigneur de nous libérer.
Et Jésus pleura
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Ça m’attriste et me surprend toujours d’entendre comment Dieu peut créer tant de malaises, soulever tant de passions… Lui qui nous a donné son fils unique, Jésus.
Le durcissement de nos cœurs m’apparaît d’autant plus fort, à la lecture de ce passage où l’on voit la sensibilité, l’empathie, et aussi la profonde tendresse du Christ notre Seigneur. Lui qui se rend voir son ami Lazare, et voyant sa sœur et son entourage pleurer, il pleura aussi. Tout simple. Peut-être trop simple. Mais c’est précisément cette compassion toute simple, profonde et désarmante, qui sauve le monde, qui nous sauve ! Seigneur, donne-moi, donne-nous de retrouver un cœur simple et tourné vers les autres, un cœur d’enfant, qui nous permette simplement de croire en toi, et de retrouver la Vie!
Seigneur, celui que tu aimes est malade
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Chaque fois que je lis ce passage, ça me touche tellement de lire l’affection de Jésus pour son ami Lazare et ses sœurs.
Et ce qui me frappe aussi aujourd’hui, c’est cette phrase: « Lazare est mort; et je me réjouis à cause de vous de n’avoir pas été là, afin que vous croyiez. Mais allons auprès de Lui ! ». Surtout après après avoir entendu, au cours des dernières semaines, plusieurs reprocher à Jésus de se prendre pour Dieu, sans jamais donner aucun signe qui permette de le croire. On l’entend clairement ici dire à ses disciples que la visite de son ami qui est mort sera une bonne occasion de leur offrir une raison bien concrète de croire.
Si avant, ce passage pouvait me déranger, justement parce que je comprenais le passage comme si Jésus se glorifiait, se vantait en prévenant ses disciples qu’il allait sauver Lazare son ami… de la mort! Plus encore, il les invitait à assister au miracle. Je me demandais pourquoi il l’avait laissé mourir, plutôt que de se rendre immédiatement à ses côtés.
Et puis aujourd’hui, je suis plutôt remplie de gratitude pour ce geste d’empathie et d’amour qu’il a posé envers ses disciples, leur donnant non seulement une occasion de voir et croire en lui, mais aussi les invitant, un peu comme des amis ou des frères, ou des enfants d’être témoins. Jésus offre à ses disciples une leçon de vie unique. Il leur offre le privilège d’être témoin de son amour pour son ami Lazare, pour ses amies Marthe et Marie. Cette proximité du maître allait semer en eux les germes des porteurs de la bonne nouvelle, mais aussi faire d’eux des êtres porteurs de cet Amour du Seigneur pour tous les êtres, et plus particulièrement des plus petits, vulnérables et exclus.
Et encore aujourd’hui, ces germes donnent des fruits insoupçonnés: ils nous invitent à nous aussi, offrir, annoncer et porter à notre tour cet Amour qui donne Vie et change la face du monde.
Mes brebis écoutent ma voix
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Depuis tous petits, ici en Occident, l’innocence est très vite évacuée. On nous apprend très vite à être prudent, à soupeser, à penser et à juger. Tout comme au temps de Jésus, l’innocence de l’enfance est mise de côté, dans un monde à part que l’on ne considère pas. Peut-être précisément parce que les plus petits et les plus vulnérables sont ouverts au monde du mystère et du sacré. Peut-être aussi parce qu’ils ouvrent leur cœur à Dieu, qu’ils reconnaissent en Jésus. Alors qu’il est plus répandu (car plus sérieux) de voir en lui un homme qui dérange. Les Juifs lui disaient : « Ce n’est pas pour une bonne œuvre que nous voulons te lapider, mais pour un blasphème, parce que toi qui est un homme, tu te fais Dieu. ». Beaucoup cherchent encore de nos jours à l’éliminer.
Donne-nous Seigneur de retrouver un cœur d’enfant. Donne-nous la foi .
« Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. »
« Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne pourra les arracher de ma main. »
Merci Seigneur de nous sauver ! Il est bon de t’entendre nous dire que personne ne pourra nous arracher de ta main!
Le malin fait tout pour faire croire que tes paroles ne s’adressent qu’à un club sélect de brebis, un club dont plusieurs sont exclus. En fait, ne serait-ce pas nous qui nous excluons, en mettant en doute tes paroles, Seigneur? S’il te plait, éclaire notre cœur, donne-nous de te reconnaître partout autour et en nous. Donne-moi de me reconnaître comme ta brebis, de t’écouter et de te suivre !
Je suis la porte
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Partout autour, j’entends, je sens, je vois, et même je vis le stress !
Tout autour, et aussi en moi, c’est la corse folle, le jugement, la peur, l’anxiété, la détresse, la dépression. Tout notre être finit par sentir les effets. Puis on est emporté dans un tourbillon sans fin… À moins de juste reconnaître le bon pasteur. Celui qui est « venu pour que les hommes aient la vie, et qu’ils l’aient en abondance. Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. »
Ces paroles sont si douces, si apaisantes ! Alors pourquoi ?, comment, encore ? Comment peut-on juste trouver plus urgent, plus utile et nécessaire de revenir au stress? Pourquoi nous refusons-nous systématiquement le droit, et la douceur de s’abandonner au bon pasteur ? Comme le prodigue dans les bras de son père, ou comme le poupon au sein de sa mère. Peut-être, justement, ça ne fait pas sérieux. C’est plutôt pour les enfants… Il y a plus important: le stress!
Mais qu’est-ce qu’on attend?
« Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera, et il sortira, et il trouvera un pâturage. »
Mon Dieu, donne-moi, donne-nous de nous reconnaître encore et encore tes brebis ! Toujours, et surtout quand nous sommes égarés!
Tu le vois; celui qui te parle, c’est lui
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La jalousie voile et durcit le cœur, obscurcit les yeux. Elle ne permet pas aux pharisiens de reconnaitre en Jésus l’envoyé du Père. J’ai souvent aussi besoin d’être guéri, de voir, de toucher, de sentir, de comprendre pour croire! Nous sommes si souvent aveuglés par les apparences, par ce qui brille et saute aux yeux, et qui nous apparait comme une vérité, comme la vérité…Et pourtant ! Si je pouvais me reconnaitre vulnérable, si je pouvais reconnaitre et accepter que je ne vois pas clair, et croire qu’un plan plus grand rempli d’amour est déjà dessiné pour chacun de nous, même pour moi, même au moment qui m’apparait l’un des plus noirs ! Il est si difficile, de nos jours, de se reconnaitre aveugle ! C’est drôle, je crois que chaque fois que je me retranche de mes forteresses bien garnies de contrôle pour faire place au mystère, ça permet à la lumière, au miracle et à la vie de jaillir! Seigneur, stp accorde-moi de me reconnaitre aveugle, et d’avoir la foi de la taille d’une graine de moutarde.
Ni lui, ni ses parents n’ont péché
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Ni lui, ni ses parents n’ont péché mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Comme il est bon de relire que tout ne dépend pas de nous! Tout pécheur que nous soyons, quel que soit notre état physique ou mental, ce que nous considérons comme des faiblesses, des pauvretés ou des laideurs, sont autant d’occasions pour notre Seigneur de nous manifester son Amour. Pour autant qu’on l’invite. Il pourra ainsi venir agir discrètement, dissimulé en notre prochain, et même en nous. Il pourra ainsi appliquer cette boue et guérir tout notre être !
Je suis la lumière du monde
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« Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Aille, je ne sais tellement pas comment il aurait pu m’être possible de croire ces paroles, si j’étais un pharisien… Et pourtant… Les pharisiens, tout comme nous, 2000 ans plus tard, n’avons-nous pas tous pas une soif profonde de paix, de lumière de la vie ? En cette année de la foi, merci Seigneur de nous donner la grâce de croire que tu es la lumière du monde. Merci de nous donner de te suivre, et d’inviter nos frères et sœurs à marcher avec nous à ta suite, vers la lumière de la vie.
Où sont ceux qui t’accusent ?
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Cette parole me touche en plein cœur! Tant de douceur, d’accueil inconditionnel et de pardon, offert avec l’innocence de l’enfant qui dessine sur le sol, et ne verrait seulement que le cœur… Cette parole tranche tellement avec la force si vive du jugement que l’on reçoit, mais aussi et surtout que l’on exerce envers soi-même. Le jugement paralyse, et vient sournoisement nous éloigner de la vie, voire même nous l’enlever. Ces mots : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus » donnent tellement le goût de se lancer dans ses bras, et de changer. Ça me donne le goût d’oser une vie nouvelle, à la suite de celui qui dessine au sol, et qui nous invite à ne plus pécher!
Ne jugez point sur l’apparence
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Pourquoi cette propension naturelle à juger selon les apparences? Pourquoi cette difficulté à voir tout de suite directement le cœur, la vérité, la réalité telle qu’elle est? Seigneur, aide-nous à voir ta présence en chaque personne, chaque être, chaque situation, chaque chose. Aide-nous à ne pas nous arrêter à l’habit, qui ne fait pas le moine. Stp, prête-nous tes lunettes!
Vers qui irions-nous?
(Lire l’extrait Celui qui mange de ce pain vivra auquel ce commentaire réfère)
Oui, vers qui d’autre irions-nous? Lu ainsi, il apparait clair que Jésus a les paroles de vie éternelle… Or comme il m’est facile de l’oublier… et de chercher ailleurs, me cassant la tête pour 1001 préoccupations… Trop souvent liées au futur.
Puis il est réconfortant de lire que la foi permet de reconnaitre que Jésus est le Saint de Dieu.
Plus encore, c’est tellement doux de réentendre, quand je crois avoir perdu la foi : « N’est-ce pas moi qui vous ai choisis. ..? »