Vivre avec ou « sans » Dieu

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En attendant les prochains extraits des Évangiles à commenter, nous vous invitons à partager votre témoignage de foi sur quelques questions incontournables pour qui s’apprête à cheminer…

Notre première question est : C’est quoi la différence entre vivre avec Dieu et vivre « sans » Dieu?

Partagez ce qui pour vous fait la différence entre vivre en relation avec Dieu, et ce que serait la vie « sans » Dieu, en se considérant comme des accidents de la nature et en faisant semblant que le Créateur n’existe pas.

VOS RÉPONSES

Merci à toutes les personnes qui ont répondu avec sincérité à notre question!

 

Ma réponse, toute simple:
Je suis parce qu’IL EST.

Eve de Lamirande

Sans Dieu vous ne pouvez qu’en arriver au désespoir… Question de temps…

A. Lacroix

Vivre avec Dieu, c’est d’essayer de mettre ma volonté en phase avec la Volonté de Notre Père. Vivre sans Dieu, c’est de refuser de mettre ma volonté en phase avec la Sienne.

Gilles

Quelle tristesse que de ne vivre que pour soi-même, d’être sorti du néant, de ne voir qu’à son propre bien-être et de retourner au néant. Quelle aberration!

Jean


 Impossible pour moi de vivre sans Dieu… il est indispensable à ma vie…!!!

Domenico

Dieu a toujours fait partie de ma vie depuis que je suis toute petite. Je suis incapable de penser vivre sans lui, car à toute heure du jour ou de la nuit, je l’appelle. Il fait partie de ma vie.

Johanne Goulet

Seul Dieu donne de la consistance à notre vie qu’on en ait conscience ou pas.
Nos joies, nos peines en relation avec Dieu qui est notre équilibre. Ce sont les rapports humains qui font l’essence de l’homme. Notre guide de conduite nous l’avons, essayons de l’appliquer au quotidien pour une belle humanité et un bel avenir solidaire où chacun aurait son espace de vie.

Pascale 

Vivre avec Dieu,c’est vivre dans la confiance
qu’un AMOUR me précède, m’accompagne et m’attend.
Vivre sans Dieu, je ne peux me l’imaginer.

Fernande

Vivre avec Dieu quand il n’y a rien de l’extérieur qui vient perturber les projets , donne une relation des plus extraordinaires, ça coule comme sur de l’huile, probablement celle dont on m’a croisé  le front lors de mon baptême et confirmation dans l’espérance de me renforcer dans les moments difficiles, mais aussi dans les moments de grâce. Je sais que parfois je le sens loin et c’est ce qui m’attriste, mais jamais assez pour vivre sans Lui,  ou du moins je l’espère.  C’est ce que je peux témoigner de cette liberté qui m’habite…

Mariette

Pour moi, la vie sans Dieu est de la survie. L’existence n’a pas de sens, comme si la vie était en noir et blanc…

La souffrance, ou tout sentiment peut dans ce cas prendre une telle ampleur, et faire naître colère, incompréhension, peur, désespoir… et je me sens bien seule au coeur d’un monde bien malade.

Alors qu’avec Dieu, la vie reprend ses couleurs.

Il est très rassurant d’avoir la foi. Ce cadeau remplit d’espoir, de chaleur.

Et combien plus grande est cette grâce de vivre avec Dieu au quotidien: la vie est riche et abondante, et colorée!

Comme si s’ouvrait tout un monde d’Amour, de sensibilité, d’empathie, une pluie de grâces: voir à quel point Dieu nous aime et ne nous laisse jamais seul (quelque soit le ressenti)

Mais comment m’abandonner à mon Seigneur en tout temps? Comment ne pas oublier de vivre avec lui?

Seigneur, comment toujours penser que je veux te laisser toute la place pour que tu agisses à travers tout mon être, aussi poqué soit-il?

Stp Seigneur, guide-moi.

Amen

Solane

Ce qui me semble faire la différence entre vivre avec Dieu ou sans Dieu est une question de sens à la vie, à ce qui se passe dans le monde, à la prise en charge que toute personne humaine doit assumer.

Quel est le Dieu qui m’habite, qui m’incite à prendre soin, à m’engager, à célébrer? Quel est le Dieu de ceux et celles que je côtoie, avec qui je travaille au mieux-être des personnes, qui souvent m’impressionnent par leur compassion et leur humanité sans nécessairement être de la même tradition religieuse que moi.

Pour ma part, vivre avec Dieu, le Dieu de Jésus-Christ, est une grâce reçue gratuitement au début de ma vie, une grâce offerte au fil des jours. Elle me permet de donner sens à ma vie, au vivre ensemble, à m’engager,  à vivre les valeurs de l’Évangile avec humilité et réalisme. «Ma grâce te suffit; ma puissance donnera toute sa mesure dans la faiblesse.» 2Cor12,9;

Lorette

Vivre sans Dieu c’est être orphelin, dé-généré, privé de principe directeur, privé d’adhésion absolue, de confiance, privé de la pauvreté selon les Béatitudes. C’est vivre comme un « Je » sans « Tu ».

Vivre avec Dieu c’est être ré-généré, c’est vivre dans une confiance absolue : rien ne peut arriver sans porter avec soi un révélateur de la surabndance divine qui fait face à la faiblesse ou pauvreté humaine. C’est ne plus distinguer vérité et amour, paix, enfants de la vigilance.

Pierrette

 …
La différence est énorme pour moi. VIVRE AVEC DIEU c’est m’assurer d’être guidée par son Esprit Saint sur le Chemin de Vérité, de Vie et d’Amour, tel qu’écrit dans l’évangile. Vivre ave Dieu c’est accepter qu’il entre dans mon cœur profond, qu’Il y fasse sa demeure permanente, qu’il commence avec l’Esprit Saint à transformer mon regard sur l’autre et sur moi, qu’il libère et guérisse en moi tout ce qui fait obstacle à son Amour. Vivre avec Dieu, c’est recevoir ses grâces et ses bénédictions en abondance, qui transforment ma vie et font de moi une meilleure personne, une meilleure personne pour mon prochain. Et plus encore…VIVRE AVEC DIEU c’est savoir qu’il y a un trésor en moi : la présence de la Trinité Sainte; le plus beau des cadeaux : la conversion de mon cœur à l’Esprit !

Danielle Brouillette

Quand je pense Dieu je pense Jésus, et pour moi si Jésus n’avait pas été là je ne sais ce que je serais devenue. Il est mon guide dans le noir de la vie, non pas que la vie soit noire en elle-même, mais pour moi elle serait noire sans lui. Il représente pour moi réellement un sauveur. A mon avis si Jésus n’existait pas, ce serait le chaos sur Terre, quelque chose d’inachevé. Comme un trou noir sans même un espoir de lumière. Il apporte la vie, les âmes christiques, qui ne savent pas forcément qu’elles sont christiques mais elles sont un hommage d’amour à Jésus. Jésus c’est la dignité des Hommes. C’est le chemin des vies, il accompagne toute vie du début à la fin. Il est vraiment la lumière des Hommes, parfois il se trouve dans la petite lanterne qui guide, parfois il est plus étroitement lié à soi, parfois on n’a rien compris à ce qu’il est et on croit qu’il distribue les récompenses. Jésus est la sève du monde. On le rencontre où il se trouve, exactement à sa place, il rejoint là où nous en sommes, c’est les endroits de la coïncidence. Il bouge mais reste toujours lui-même. Il aide, guérit les plus faibles, ces âmes qu’il chérit.

Sarah Gastard   

En partage:

1) « Vivre avec Dieu »…

C’est pour ma part une expérience de l’ordre d’un DON REÇU, ACCUEILLI:  « la maison bâtie sur le roc » (Mt 7, 24-27); ensuite, l’expérience d’une DÉMARCHE jamais accomplie, dans l’assurance que » Mon ange marchera devant toi » (Exode 22,23).
Dans les faits globalement, je vis l’expérience d’une RELATION D’INTIMITÉ: « Voici que je frappe à la porte… Si qq ouvre… Moi avec elle/elle avec moi » (Apocalypse 3,20)

Ensuite, il y a les effets de « vivre AVEC Dieu »: accueil et connaissance de ma « terre intérieure », accès à ma vulnérabilité, mes limites; sens, joie, confiance, offrande/abandon et créativité au quotidien, ouverture aux autres, à l’inédit; constance de fond dans l’épreuve et les vents contraires.

Et au fil de ma vie, une découverte sacrée/ « ça crée » et « expérientielle »:
la grâce du baptême est agissante et réelle: elle « saisit », accompagne et réalise concrètement au fil des jours, des mois et des années, le déploiement d’une vie dans son unicité  – la mienne- avec/en/par Dieu.

2) « Vivre sans Dieu »…

me conduirait à vivre « déconnectée de ma boussole intérieure », « à côté de mes souliers », avec les effets qui découleraient de ma dynamique « basique »:
errance, non-sens, absence de compassion, solitude/isolement, repli, compulsions, maladie mentale et spirituelle.

Marie-Hélène 

Merci mon Dieu d’être le Dieu de la Vie, plein de miséricorde et d’amour. Prends pitié du pécheur que je suis. Oh, que serais-je sans toi mon Dieu?  J’ai besoin de toi mon Dieu dans ma vie pour garder ton image et ta ressemblance. J’ai besoin de toi pour aimer comme ton fils, Jésus, nous a aimés. Sans ta présence divine, je me  laisserais dicter par mes pulsions de mort. Sans le sacrifice d’amour de ton fils Jésus sur la croix, je n’aurais pas compris à quel point que tu nous aimes et que nous sommes tes enfants bien-aimés. Sans ta grâce de miséricorde, je me laisserais gagner par la haine et vouloir à mort tous ceux et celles qui m’ont offensé. Sans ta  lumière, je ne saurais voir que la terre et tous ses habitants sont sacrés. Sans la création, je ne saurais m’émerveiller par ta beauté, ta splendeur et pour la merveille que  je suis de par mon unicité. Sans ton Esprit-Saint, je ne saurais vénérer la création et honorer le divin en chacun, chacune de nous. Sans ton amour, je n’aurais pas compris que nous sommes frères et sœurs conçu pour aimer  nos différences et donner la vie en abondance. Sans ta paix, je ne saurais goûter à la paix intérieure pour communier à l’Univers et vivre en frères malgré nos différences.  Sans ta joie, je ne saurais rendre grâce pour les petits clins d’œil d’amour que tu me fais au quotidien. Sans l’humilité de ton fils Jésus, je ne saurais revêtir l’humilité et servir par amour. Sans ta Parole de Vie, je ne saurais embrasser la logique du bien commun,  du don de soi, de la gratuité,  de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Mon Dieu d’amour, que ton Esprit de Vie habite mon cœur et dirige mes pas. Que ta louange soit sans cesse à mes lèvres pour témoigner de ton amour, de ta paix et de ta joie.

Vivre avec Dieu

Vivre avec Dieu, c’est prendre conscience que le Souffle divin nous habite et nous anime.

Vivre avec Dieu, c’est accueillir la vie comme un don de son Amour infini.

Vivre avec Dieu, c’est être comme un enfant dans les bras de son père aimant.

Vivre avec Dieu, c’est croire que Jésus est vraiment le Fils de Dieu et qu’Il est ressuscité.

Vivre avec Dieu, c’est accueillir son identité de filles et fils bien-aimés du Père.

Vivre avec Dieu, c’est vivre en communion avec le Père, Fils et Esprit.

Vivre avec Dieu, c’est l’adorer en Esprit et en Vérité partout et en toutes choses.

Vivre avec Dieu, c’est imiter Marie, notre mère, pour être docile à l’Esprit-Saint.

Vivre avec Dieu, c’est marcher sous la mouvance de l’Esprit en présence du Seigneur.

Vivre avec Dieu, c’est vivre dans un corps éveillé par  l’Amour pour illuminer le monde.

Vivre avec Dieu, c’est goûter à sa miséricorde et  pardonner à ceux qui nous ont offensés.

Vivre avec Dieu, c’est avoir une certitude qu’Il est là et nous porte dans nos malheurs.

Vivre avec Dieu, c’est compter nos bénédictions même à travers  les épreuves.

Vivre avec Dieu, c’est se sentir  aimé tels que nous sommes par un Dieu d’amour.

Vivre avec Dieu, c’est  goûter  la gratuité de  son amour et vouloir aimer comme Lui.

Vivre avec Dieu, c’est recevoir la grâce  de la vue spirituelle.

Vivre avec Dieu, c’est se laisser transformer par la révélation des Écritures.

Vivre avec Dieu, c’est se remplir chaque jour de son amour, de sa paix et de sa joie.

Vivre avec Dieu, c’est de s’imbiber de l’énergie de la création pour aimer sans compter.

Vivre avec Dieu, c’est poser un regard d’amour sur la création et vouloir la sauvegarder.

Vivre avec Dieu, c’est marcher en révérence  sur une terre sainte.

Vivre avec Dieu, c’est honorer le divin en chacun, chacune de nous et dans l’Univers.

Vivre avec Dieu, c’est être la voix des sans voix, le défenseur des plus pauvres.

Vivre avec Dieu, c’est goûter à une liberté intérieure qui fait de la différence un don.

Vivre avec Dieu, c’est regarder son frère  en détresse et être rempli de compassion.

Vivre avec Dieu, c’est se sentir citoyen d’un monde sans frontières.

Vivre avec Dieu, c’est se détacher des biens matériels pour un partage plus équitable.

Vivre avec Dieu, c’est rechercher le bien commun pour un  monde plus juste et fraternel.

Vivre avec Dieu, c’est se revêtir d’humilité pour être au service de l’humanité entière.

Vivre avec Dieu, c’est vivre dans l’action de grâce et être une bénédiction pour ses frères.

Vivre avec Dieu, c’est embrasser l’humanité dans sa diversité et glorifier Dieu.

Vivre avec Dieu, c’est être toujours en prière pour vénérer sa Présence au milieu de nous.

Vivre avec Dieu, c’est de croire  que nous vivrons éternellement dans l’amour de Dieu.

Vivre avec Dieu, c’est renoncer à soi-même pour suivre son Fils Jésus par amour.

Vivre avec Dieu, c’est être en mission pour servir, aimer et donner la vie en abondance.

Vivre avec Dieu, c’est  assouvir notre soif d’amour et de bonheur par l’amour de Dieu.

Vivre avec Dieu, c’est connaître une paix et une joie intérieure que nul ne peut nous ravir.

Vivre avec Dieu, c’est être les gardiens de la Paix et du bien-être de ses frères et sœurs.

Vivre avec Dieu, c’est être un témoin de l’Évangile d’amour, de paix et de joie.

Karine

Vivre avec ou « sans » Dieu, quelle question!

Et pourtant l’être humain a l’audace de se la poser!

Pour moi, c’est comme un rayon de soleil insensé qui se poserait la question : Suis-je lumineux avec ou sans le soleil?

De toute évidence, il nous apparait que le rayon ne peut en aucun cas être porteur de lumière sans le soleil dont il est issu, puisque la totalité de sa présence lumineuse provient directement de l’astre solaire.

Et pourtant, certains rayons lumineux bipèdes, doués de conscience, s’attachent à ce qu’il leur semble être leur propre luminosité au point d’avoir l’impression qu’ils peuvent rayonner par eux-mêmes. C’est du moins ce que manifestent nombre d’êtres humains en quête de leur propre brillance, tout en tentant d’ignorer ce qui véritablement les a doués de vie et d’intelligence.

Vivre avec ou sans Dieu?

C’est comme demander à un ruisseau s’il peut vivre et danser librement sans la source qui le nourrit.

Ou demander à une pomme si elle atteint sa plénitude sans l’arbre qui la porte.

Peut-on dire d’un bébé qu’il s’auto-engendre, sans l’aide de ses parents et de l’ensemble de son arbre généalogique?

L’humanité présente semble passer une crise d’adolescence, dans laquelle elle tente de nier et d’occulter à quel point tout ce qu’elle est et a reçu lui vient du Créateur. À l’extrême, le mental humain se plait à se jouer un scénario selon lequel il est tout seul au monde, qu’il ne dépend que de lui et que jamais personne ne l’aide.

Et de plus, il se construit un drame selon lequel il est victime : victime de ses parents, victime des autres, victime de la société et évidemment victime de Dieu s’il en reste quelque chose.

Selon son point de vue, le mental prétentieux ne doit sa survie qu’à son propre vouloir, et tout ce qui lui fait obstacle vient des autres volontés antagonistes qui se liguent  contre lui. II se plaint, il critique, il blâme, il méprise, il maudit, il insulte.

À aucun moment il ne remettra en question sa pensée auto-mutilante, en se cachant résolument le fait qu’en niant ses racines et la tige qui le nourrissent, il devient avant tout son principal ennemi et agresseur, se coupant irrémédiablement de toute véritable possibilité de floraison.

Vivre sans Dieu?

Seigneur, protège-moi de ces pensées suffisantes et arrogantes qui ne voient et considèrent qu’elles-mêmes, à l’exclusion de tout le reste, en tournant résolument le dos à toute autre forme de présence, qu’il s’agisse de la tienne, de celle de notre Créateur ou des autres!

Nénuphar

___________

Répondez à notre prochaine question :

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