Un nouvel extrait d’Évangile à écouter et commenter…
Illustration inspirée de peintures de Giotto et de Lorenzetti
(Clique sur l’image pour l’agrandir et l’imprimer)
Évangile selon Saint-Jean, chapitre 12, de 10 à 18
Les chefs des prêtres décidèrent alors de faire mourir aussi Lazare,
parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.
Le lendemain, la grande foule venue pour la fête appris que Jésus se rendait à Jérusalem;
ils prirent des rameaux de palmiers et allèrent au-devant de lui en criant : « Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Béni soit le roi d’Israël! »
Jésus, ayant trouvé un ânon, monta dessus, selon ce qu’il est écrit :
« Ne crains point, fille de Sion, voici ton roi qui vient, assis sur le petit d’une ânesse. »
Ses disciples ne comprirent pas d’abord ces choses; mais lorsque Jésus fut glorifié, ils se rappelèrent que l’Écriture disait cela de lui, et que c’était bien ce qu’on avait fait pour lui.
La foule, qui était avec lui lorsqu’ il avait appelé Lazare hors du tombeau et l’avait ressuscité d’entre les morts, lui rendait témoignage.
C’est aussi parce qu’elle avait appris qu’il avait fait ce miracle, que la foule se portait à sa rencontre.
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Voici quelques extraits de commentaires reçus à propos de ce dernier passage des évangiles :
« C’était donc une foule qui vint accueillir Jésus, parce qu’on leur avait parlé de ce signe (réveiller Lazare d’entre les morts) que Jésus avait fait. » Jn 12, 18 Aujourd’hui encore, Jésus réveille les gens par la tendresse de son amour. Et son Esprit, à l’œuvre au plus intime des cœurs, invite à l’accueil de sa présence signalée à travers les signes du quotidien.
« La foule se portait à sa rencontre parce qu’il avait fait ce miracle. » Le miracle attirait la foule en ces-temps là et il en est de même de nos jours. L’espérance d’une guérison, un mieux être nous rejoint tous. Qui n’en a jamais fait la demande. A plusieurs occasions et parfois avec insistance je lui ai dit mon inconfort et j’imaginais le bonheur dans cet évènement qui ne venait pas. Je faisais du marchandage, un genre donnant, donnant. Ce n’est pas ce que Dieu veut, simplement s’ouvrir à sa grande bonté, sa miséricorde, son amour. Jésus a fait confiance à l’ânon pour le porter, à mon tour de m’abandonner à Lui ne suis-je pas plus qu’un ânon ………..
Hosanna! Oui… « Sauve-nous, je t’en prie! » Hosanna! Toi Jésus, le Dieu incarné, le Dieu qui sauve! Hosanna! « Sauve maintenant! » Et puissions-nous, chacun de nous, en humble petit âne, te porter sur ce chemin… Toi, Jésus, qui nous a dit : «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » (Matthieu 11, 28-30)
Pour un oui ou pour un non, on fait mourir Lazare, on acclame Jésus… pour ensuite le porter à la croix… De vraies girouettes… n’est-ce pas là le portrait d’une bien triste réalité, celle d’un vécu quotidien vide de sens, vide de la présence intérieure de celui qui donne vie, qui ouvre les yeux, et nous montre la voie? Même les apôtres mirent du temps à comprendre l’écriture: « Ne crains point, fille de Sion, voici ton roi qui vient . » Eux aussi, pris dans le tourbillon des événements ne pouvaient voir clair…
Lire la suite sur la page de Solane
« Les chefs des prêtres décidèrent alors de faire mourir aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.
Qui peut, non pas lire, mais entendre cela sans frémir.
Redoutable pour le cœur, est le règne de la tête.
Combien il lui est difficile de suivre les bondissements du cœur. Combien elle est vulnérable à la tentation de trancher.
Lire la suite sur la page de Pierrette
Après deux mille ans d’histoire, est-ce que le message de Jésus et ces miracles ont fait échos dans mon cœur? Est-ce que je nourris le désir de Le rencontrer chaque jour dans mes frères et sœurs, dans les événements de la vie et dans toute la création? Ai-je le goût de Le suivre dans son enseignement de l’Amour du prochain? Ai-je ce brûlant désir de me joindre à tous ceux et celles qui croient en l’avènement de l’Amour?
Lire la suite sur la page de Karine
Seigneur Dieu, nous sommes tout petits, minuscules poussières devant ton Amour incommensurable, devant ta toute Puissance et ton infinie Prodigalité. Peux me dire comment, par quel tour de triste magie, tes tout petits enfants sont devenus si résistants et imperméables à ta Grâce? Comment se fait-il qu’étant si vulnérables dans notre chair éphémère et corruptible, nous soyons aussi durs et fermés d’esprit? Comment se fait-il que même lorsque tu prends corps et chemines à nos côtés, nous persistions à ne voir en toi que ce que nous connaissons de nous-mêmes?
Lire la suite sur la page de Nénuphar
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