Évangile selon Saint-Jean, chapitre 6, de 28 à 40 (Traduction du Chanoine Crampon)
Ils lui dirent: « Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu? »
Jésus leur répondit: « Voici l’œuvre que Dieu demande, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
Ils lui dirent: « Quel miracle faites-vous donc afin que nous le voyions et que nous croyions en vous? Quelles sont vos œuvres?
Nos pères ont mangé la manne dans le désert, ainsi qu’il est écrit: Il leur a donné à manger le pain du ciel. »
Jésus leur répondit: « En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel; c’est mon Père qui donne le vrai pain du ciel.
Car le pain de Dieu, c’est le pain qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent donc: « Seigneur, donnez-nous toujours de ce pain. »
Jésus leur répondit: « Je suis le pain de vie: celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Mais je vous l’ai dit, vous m’avez vu et vous ne croyez point.
Tout ce le Père me donne viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne jetterai point dehors.
Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.
Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
Car c’est la volonté de mon Père qui m’a envoyé, que quiconque voit le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle; et moi je le ressusciterai au dernier jour. »
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Ci-dessous les commentaires que nous avons reçus en réponse à ce dernier passage de l’Évangile de St-Jean :
Nénuphar se demande : Comment Dieu s’y est-il pris pour concevoir une voie aussi aimante et simple? Quelle est l’œuvre que Dieu demande ? Y a-t-il plus simple réponse que « croire en celui qu’Il a envoyé? » Aucun travail savant et laborieux pour deviner les mystères impénétrables d’un Dieu que personne n’a jamais vu.
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Pierrette précise que si la seule œuvre qui nous est demandée par Dieu, c’est de croire en Jésus Christ, c’est à prendre ou à laisser. Faire face à cet appel ou se détourner, dépité. Or croire en Jésus c’est voir qu’Il est le seul Maître d’œuvre, c’est désirer œuvrer par Lui, c’est accueillir joyeusement l’humilité, c’est se laisser guider, être délivré de toute avidité, c’est laisser la vie vaincre la mort. C’est un « acte » de soumission, une soumission « active ». Un acte d’amour et de confiance absolue.
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Michaël témoigne … parce qu’il y a là un réel mystère qui ne peut être disséqué, analysé saisi… Je crois vraiment que c’est en acceptant ce mystère comme un tout indivisible, à prendre en soi, que l’on peut communier pleinement en son amour, lui permettant ainsi d’Agir en nous, de nous ouvrir à sa pleine dimension, c’est-à-dire à sa démesure, à son infinitude, à son éternité.
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Karine nous partage un émouvant témoignage de sa propre rencontre avec le pain de vie lors de sa première communion : Ce passage de l’évangile me fait penser à ma première communion. J’aimais beaucoup les cours de catéchisme avec une religieuse qui nourrissait notre désir de rencontrer Jésus dans le saint-sacrement. J’avais hâte de faire ma première communion pour rencontrer Jésus pour de vrai. Je ne posais pas beaucoup de questions parce que je croyais tout simplement que j’allais rencontrer Jésus dans l’hostie consacrée. Croyez-le ou non, ma première rencontre spirituelle avec Jésus fut le jour de ma première communion.
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Alain rappelle que Jésus est l’envoyé du Père. Nous le voyons prier régulièrement dans les Évangiles. Il veut Lui être uni et réaliser le rêve du Père pour nous, ses enfants. Tout ce qu’il entend du Père, il le met en pratique. Il nous enseigne que le Père veut établir son Royaume de paix et d’amour: il guérit les malades, il pardonne aux pécheurs et il libère ceux et celles qui sont aux prises avec les forces du Malin.
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Amandine retient particulièrement la parole «Mais je vous ai dit, vous m’avez vu et vous ne croyez point». Je suis frappée par cette réalité en ce moment, je la vis très fort. Il y a une forteresse dressée en moi qui m’empêche de croire, de sentir que je suis véritablement aimée, et que cela soit suffisant. Je suis accrochée à un sentiment auto-destructeur de valorisation par l’extérieur, je me sens vide et suis accrochée à cette course pour l’obtention. Obtention de si petites choses, de si petits réconforts à côté de l’amour de Jésus, de l’amour de Dieu.
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Et enfin un témoignage de dernière minute que nous venons de recevoir d’une nouvelle participante :
Je veux te rendre grâce, Seigneur, pour ton pain descendu du ciel et donne la vie au monde, à nous, à moi encore aujourd’hui. Merci pour ton fils Jésus, notre pain de vie.
Je vois, Seigneur, comment quand je le prie consciemment et très fort en temps de noirceur ou de tempête, ou de faiblesse, en fait en tout temps, je retrouve Ta lumière, Ton amour et Ta paix.. Je le vois aussi en temps de gratitude, ou encore quand je me remets entre vos mains. Je n’ai alors plus soif..
Donne-nous, Seigneur, de toujours abandonner les ornières qui masquent, obstruent et brouillent notre regard, et nous font tomber dans l’illusion du vide, du manque, du jugement, de la noirceur, et quoi encore.. Aide-nous à laisser de côté cet orgueil, ce désir de tout accomplir par nos propres moyens, sans avoir à nous tourner vers toi… Un peu, beaucoup, comme un ado!
Donne-moi de croire en ton Fils, et de toujours revenir à lui. Pour ne plus avoir jamais soif !
Solane