Croyez en la lumière
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La foule lui répondit : « Nous avons appris par la Loi que le Christ demeure éternellement. Alors comment peux-tu dire : ‘Il faut que le Fils de l’homme soit élevé’? Qui est le Fils de l’homme? »
Jésus leur dit : « La lumière n’est plus que pour un temps au milieu de vous. Marchez, pendant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous saisissent : celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va.
Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. » Jésus dit ces choses, puis s’en allant, il se déroba à leurs yeux.
Qui est le Fils de l’homme?
Jésus leur dit : « La lumière n’est plus que pour un temps au milieu de vous. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. »
Jésus est la lumière du monde. En Lui point de ténèbres. Croire en la lumière, c’est croire en l’Amour, c’est croire en Dieu le Père qui nous a créés, en Dieu, le Fils, qui a pardonné nos manquements à l’amour et nous a sauvés de la mort spirituelle, c’est croire en l’Esprit-Saint qui éclaire nos pas sur nos chemins ténébreux. Dieu est Amour et celui ou celle qui croit et marche avec son Fils, Jésus, demeure dans Son amour et devient un enfant de lumière.
Père très bon, enveloppe-nous dans Ton amour.
Jésus, Fils du Dieu Vivant, remplis-nous de Ta lumière.
Esprit du Dieu créateur, Esprit d’amour, Souffle de Vie, fais de nous des enfants de lumière et embrase-nous du feu de Ton amour.
Trinité sainte, fais de nous des agents de foi, de lumière, de paix, d’amour et d’espérance.
Ce n’est pas pour moi que cette voix
s’est fait entendre, mais pour vous!
Jésus leur répond : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il
demeure seul; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Celui qui aime sa vie la perd; et celui qui hait sa vie en ce monde, la conservera en vie éternelle.
Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon
serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
Maintenant mon âme est troublée; et que dirai-je? Père, délivre-moi de cette
heure? Mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure. »
« Père, glorifie ton nom! » Alors une voix vint du ciel : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
La foule qui était là et qui avait entendu, disait que c’était un coup de tonnerre ; d’autres disaient : « Un ange lui a parlé. »
Jésus dit : « Ce n’est pas pour moi que cette voix s’est fait entendre, mais pour vous. C’est maintenant le jugement de ce monde; c’est maintenant que le Prince de ce monde va être jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. »
Ce qu’il disait, c’était pour indiquer de quelle mort il allait mourir.
« L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Père, glorifie ton nom! » Jésus s’est toujours effacé pour révéler l’amour de son Père et le glorifier. Il ne fait rien en son nom mais au nom de son Père qui l’a envoyé accomplir une mission bien spéciale : ramener l’humanité dans le plan divin; reconnecter l’homme et la femme à la création, à l’amour divin et pardonner ses manquements à l’amour. Le signe ultime pour susciter la foi et une adhésion à son message est sa mort et sa résurrection qu’Il annonce déjà à cette foule qui se tient devant Lui. Il dit : « Moi, quand je serai élevé de terre, je tirerai tous à moi. » Les disciples d’Emmaüs ont saisi de l’intérieur les écritures, le message de Jésus qu’après la résurrection.
« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul. Mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » En effet, Tout cheminement spirituel amène à la mort de l’ego, à la mort de sa petite personne toujours centrée sur elle-même. Quand l’ego meurt, on porte beaucoup de fruit parce que l’amour prend toute la place et nous propulse vers les autres. Après notre réveil spirituel, notre résurrection, nous suivons les pas de Jésus dans le service désintéressé de nos frères et sœurs. Notre leitmotive devient SERVIR et non pas être servi. Notre regard de compassion se penche vers les plus pauvres, les plus démunis. Nous retournons à la création avec une vision cosmique et devenons des citoyens du monde parce que nous comprenons enfin notre interdépendance à cet univers qui est Un et indivisible.
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!
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Les chefs des prêtres décidèrent alors de faire mourir aussi Lazare,
parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.
Le lendemain, la grande foule venue pour la fête appris que Jésus se rendait à Jérusalem; ils prirent des rameaux de palmiers et allèrent au-devant de lui en criant : « Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Béni soit le roi d’Israël! »
Jésus, ayant trouvé un ânon, monta dessus, selon ce qu’il est écrit :
« Ne crains point, fille de Sion, voici ton roi qui vient, assis sur le petit d’une ânesse. » Ses disciples ne comprirent pas d’abord ces choses; mais lorsque Jésus fut glorifié, ils se rappelèrent que l’Écriture disait cela de lui, et que c’était bien ce qu’on avait fait pour lui. La foule, qui était avec lui lorsqu’ il avait appelé Lazare hors du tombeau et l’avait ressuscité d’entre les morts, lui rendait témoignage. C’est aussi parce qu’elle avait appris qu’il avait fait ce miracle, que la foule se portait à sa rencontre.
« Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Béni soit le roi d’Israël! » La foule a reconnu en Jésus le messie et tout joyeux, il va à sa rencontre en chantant « Hosanna! » Mais les chefs des prêtres ont peur de cette foule qui croit en cet homme nommé Jésus parce qu’Il est en train d’ouvrir leurs yeux et de faire des miracles. Lazare et Jésus doivent mourir pour empêcher tout soulèvement du peuple parce que les chefs des prêtres ne veulent pas perdre leur pouvoir. Pourtant, le pouvoir de Jésus n’est pas de ce monde. Son pouvoir spirituel et son message dérangent. Il dérange parce qu’Il révèle le visage de Dieu par l’enseignement de l’amour. Jésus est en train de gagner le cœur du monde par l’Amour et cela dérange les hypocrites.
Après deux mille ans d’histoire, est-ce que le message de Jésus et ces miracles ont fait échos dans mon cœur? Est-ce que je nourris le désir de Le rencontrer chaque jour dans mes frères et sœurs, dans les événements de la vie et dans toute la création? Ai-je le goût de Le suivre dans son enseignement de l’Amour du prochain? Ai-je ce brûlant désir de me joindre à tous ceux et celles qui croient en l’avènement de l’Amour? Jésus est ressuscité et il est bien vivant dans nos cœurs. Il ne compte que sur toi, sur moi, sur nous tous pour continuer Sa mission. Écoute-Le : « Assis près de toi, je te regarde et je te tend ma main. Viens mon frère, j’ai besoin de toi; viens ma sœur, j’ai besoin de toi. J’ai besoin de tes yeux, j’ai besoin de ta voix, j’ai besoin de tes oreilles, j’ai besoin de tes bras, j’ai besoin de tes mains, j’ai besoin de tes pieds, j’ai besoin de ton intelligence et de ton cœur pour transformer le monde. Met ta main dans ma main et laisse-toi habiter par Ma Parole, laisse-toi habiter par Mon Esprit qui t’ouvre à l’intelligence du cœur et qui te libère de tes peurs, de tes attachements au monde matériel. Viens, prends ma main et suis-moi. »
Après deux mille ans d’histoire, communions à cette foule qui a suivi Jésus avec joie; communions aux disciples qui nous ont transmis leur héritage spirituel et chantons avec Foi « Hosanna! Béni soit celui qui est, qui était et qui vient! N’ayons pas peur de marcher dans les pas de Jésus et transmettons à notre tour Sa Parole, Son amour, Sa paix et Sa joie.
Laisse-la!
On donna un repas en l’honneur de Jésus, et Marthe servait. Lazare était de ceux qui se trouvaient à table avec lui. Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard très pur, très précieux, en oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Alors Judas Iscariote, l’un des disciples, celui qui allait le livrer, dit : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, que l’on aurait donnés aux pauvres? » Jésus lui dit alors : « Laisse-la! Elle a gardé ce parfum pour le jour de ma sépulture. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »
Ce passage de l’évangile de Jean est très riche en images et en émotions. Jésus est l’invité d’honneur. Comme dans un film qui se déroule sous nos yeux, nous voyons Marthe en train de s’afférer pour accueillir tous les invités et Marie qui prend le temps de donner une qualité de présence à son invité d’honneur. Elle prend le temps de donner un traitement de douceur aux pieds de Jésus qui a dû marcher longtemps pour se rendre chez elle. Elle a donné le meilleur d’elle-même en massant les pieds de Jésus avec son parfum de nard très pur et de grand prix. Elle termine son rituel parfumé d’amour en essuyant les pieds de Jésus avec ses cheveux. Que de douceur et d’amour dans ses mains et ses cheveux soyeux.
Malheureusement Judas ne voit pas de bon œil ce traitement d’amour fait à Jésus qui est l’invité d’honneur parce que son cœur est ailleurs. Ce parfum l’a fait tout de suite penser à l’odeur de l’argent. Pour camoufler son intention, il dit: « pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour le donner aux pauvres? » La réponse de Jésus nous désarme parce qu’il n’a pas donné raison à Judas. Il lui dit : « Laisse-là! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. »
« Laisse-la! », la réponse de Jésus nous fait réfléchir. Qu’est-ce qui est important? Entretenir une relation intime avec Jésus pour donner une qualité de présence à la personne ou faire de l’argent pour subvenir aux besoins matériels des pauvres? Dans la vie, nous devons faire face à des situations qui nous dérangent comme par exemple la pauvreté dans le monde. Est-ce que notre réponse, notre agir se situe au niveau de l’être ou de l’avoir? Il y a-t-il un équilibre en l’être et l’avoir? Si notre réponse se traduit au niveau de l’être, nous allons faire comme Marie, c’est-à-dire que nous allons investir notre temps à être avec du monde dans des activités, des organismes qui essaient de combler la faim et la soif des gens qui ont besoin d’être aimé, d’être reconnu dans leur dignité par une attitude d’ouverture, d’accueil et d’écoute. Imprégnés de l’amour divin, nous allons offrir une présence aimante qui libère et humanise parce que la personne est au centre de notre mission. Si par contre notre réponse se traduit au niveau de l’avoir, nous allons investir notre temps à donner de la nourriture et de l’argent aux pauvres en faisant des dons de charité. Nous allons traiter la mission comme les affaires de l’État dans un rapport utilitariste. Le piège qui se trouve à ce niveau-là c’est que nous sommes plus préoccupés par les statistiques, à trouver de l’argent, à respecter le budget, à faire des coupures dans les services sociaux si l’objectif n’est pas atteint et à investir dans la bureaucratie, les cadres et à remplacer les personnes par les machines. L’humain perd sa dignité, sa valeur et sa place dans ce cercle vicieux. La personne n’est plus au centre de notre préoccupation parce qu’il faut être rentable à tout prix. Il faut calculer, minuter, contrôler notre temps, monnayer nos heures de rencontre parce que le système capitaliste nous dit : le temps, c’est de l’argent. Notre intention n’est pas pure parce que derrière le service rendu nous voyons davantage le gain, le capital.
Jésus nous rappelle que ce qui est important, c’est d’entretenir une relation intime avec Lui pour pouvoir transformer notre agir et transformer, de par notre qualité de présence, les personnes qui nous sont envoyées. Comme Marie, Il nous faut demeurer dans Son amour pour continuer la mission qu’Il nous a confiée. C’est l’amour, la compassion qui transforme le pauvre. Tout est dans la gratuité d’un regard qui l’habille de dignité et lui redonne le goût à la vie. Nous pouvons transformer la vie des gens par des choses matérielles mais la vraie révolution c’est la transformation du cœur du monde. Investir dans l’humain c’est donner de soi-même, de son cœur pour qu’il puisse révéler le cœur de Dieu et son humanité. Quand les multinationales et nos gouvernements investiront dans l’humain ils contribueront à humaniser le travail et les rapports d’interdépendance de l’Homme à la nature. Éradiquer la pauvreté dans le monde c’est tout d’abord changer notre regard de domination pour vivre dans une interdépendance planétaire et humaine tant au niveau social, économique et culturel. Changeons nos regards et soyons des filles et des fils de lumière. Offrons à chacun, chacune qui croise notre chemin de vie une qualité de présence parfumée d’humanisme, une présence aimante, compatissante et libérante.
Ôtez la pierre
Ôtez la pierre », dit Jésus. Marthe, la sœur de celui qui était mort, lui dit: « Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là. » Jésus lui dit: « Ne vous ai-je pas dit que si vous croyez, vous verrez la gloire de Dieu? » Ils ôtèrent donc la pierre; et Jésus leva les yeux en haut et dit: « Père, je vous rends grâces de ce que vous m’avez exaucé. Pour moi je savais que vous m’exaucez toujours; mais j’ai dit cela à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est vous qui m’avez envoyé. » Ayant parlé ainsi, il cria d’une voix forte: « Lazare, sors! » Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit: « Déliez-le, et laissez-le aller. »
« Ôtez la pierre »
Quel symbolisme! Le miracle pourrait se produire sans que quelqu’un ait à rouler la pierre. Lazare est déjà mort, il ne peut agir consciemment. Il a besoin des autres, de sa famille, de sa communauté pour lui créer un chemin de vie. Jésus nous invite à participer au miracle de la vie. Pour que le miracle s’opère, nous avons besoin de croire en Lui. La Foi, c’est tout ce que Jésus nous demande. Il nous dit : « Ne vous ai-je pas dit que si vous croyez, vous verrez la gloire de Dieu? » Il nous montre comment adresser à Dieu nos prières de demande: « Père, je vous rends grâces de ce que vous m’avez exaucé… » Jésus a la certitude que sa demande est déjà exaucée. N’est-ce pas à cette qualité de Foi que Jésus nous invite? Il n’y a pas de place pour le doute dans son esprit. Son intention est pure parce qu’Il agit pour la plus grande gloire de Dieu.
« Lazare, sors! Déliez-le, et laissez-le aller. »
Lazare sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là. Est-ce un cas désespéré et irrécupérable pour Jésus? Nous passons parfois des jugements sur le comportement des autres et ça sent déjà mauvais, nous nous disons c’est un cas perdu. Pourtant, Lazare fut tiré de son sommeil, de son inconscience par la voix de Jésus. Il l’appelle par son nom. Dans nos moments d’aveuglement, nous ne sommes plus conscients de nos multiples dépendances, de notre mort spirituelle, nous avons les mains et les pieds liés de bandelettes, c’est pourquoi il nous faut entendre la voix de l’amour pour nous réveiller. Jésus invite la communauté à agir avec beaucoup d’amour en disant : déliez-le et laissez-le aller. Nous avons besoins des autres, nous avons besoin de beaucoup d’amour pour nous délier de nos dépendances. Jésus ajoute ceci : et laissez-le aller. Cette étape est difficile parce que nous voulons à tout prix s’accrocher à ceux et celles que nous aimons. Nous ne voulons pas perdre leur amour. Mais Jésus nous invite à libérer ceux et celles que nous aimons et à nous libérer nous-même. Nous sommes les envoyés du Père. Faisons confiance à Jésus et laissons-nous imprégner par Sa parole: déliez-le et laissez-le aller. Laissez-le aller en toute liberté à sa nouvelle vie. Ne le retient pas. L’Amour libère et ne meurt jamais.
Et Jésus pleura
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe lui répondit : « Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Je suis la résurrection et la vie; celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra; Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. » Lorsque Marie fut arrivée au lieu où était Jésus, le voyant, elle tomba à ses pieds, et lui dit : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. » Lorsqu’il la vit pleurer, et pleurer aussi les Juifs qui l’accompagnaient, Jésus frémit en son esprit et se troubla. Il dit: « Où l’avez-vous mis? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens et vois. » Et Jésus pleura. Seigneur, si tu avais été là, il n’y aurait pas de catastrophe dans le monde, pas de maladie, pas de mort, pas de cyclone, pas de tremblement de terre, pas d’inondation etc. Quand le malheur frappe à nos portes nos émotions prennent le dessus, on se questionne, on doute de la présence de Dieu et on se fait ridiculiser par les non-croyants qui nous disent : où est-il ton Dieu? Dans l’épreuve, le premier réflexe est souvent de dire : « Seigneur, si tu avais été là… » Seul celui qui est adulte dans la foi a une certitude que Dieu est Présent au milieu de nos calamités parce qu’Il est un Dieu d’amour et compatissant. Jésus nous regarde et pleure avec nous dans nos moments de turbulence. C’est à nous de capter Son regard d’amour pour que Son Esprit et Sa Parole nous donnent Vie. Il est notre force et notre refuge. Il se fait Présent à travers les gens qui nous réconfortent et pacifie nos cœurs endoloris pour que nous donnions la vie en abondance. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Marthe n’accepte pas la mort de son frère. Elle demande un miracle à Jésus. Marie fait la même remarque à Jésus en pleurant avec toute la communauté. Jésus frémit, se troubla et pleura. Il compatit à la souffrance de ses amies parce que Lui aussi aimait Lazare. À la demande de ses amies Il doit accomplir un miracle non pour sa propre gloire mais pour la plus grande gloire de Dieu. Face à cette situation Jésus pleura parce que Marthe n’a pas bien saisi toute la portée de son message : « Je suis la résurrection et la vie; celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra; Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais.» Jésus prépare déjà ses disciples à sa mort et à sa résurrection. Il les ouvre à la vie éternelle, cette dimension spirituelle de la vie qui ne connait pas la mort. La mort physique complète le cycle de la vie terrestre mais l’esprit ne meurt jamais.
Seigneur, celui que tu aimes est malade
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Les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. » Il ajouta : « Notre ami Lazare s’est endormi, mais je vais aller le réveiller. » Ses disciples lui dirent : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. » Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensaient qu’il parlait du sommeil. Alors Jésus leur dit clairement : « Lazare est mort; et je me réjouis à cause de vous de n’avoir pas été là, afin que vous croyiez. Mais allons auprès de lui! » Alors Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, afin de mourir avec lui ! »
Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu (Rm 8,39)
« Seigneur, celui que tu aimes est malade. Cette maladie ne conduit pas à la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. » La maladie et la mort sont un rite de passage. Passage à une nouvelle naissance, passage à une vie éternelle. Rien ne peut nous séparer de l’Amour de Dieu. Ceux et celles qui ont fait l’expérience de la maladie ou de la mort clinique glorifient le Seigneur après leur guérison parce qu’ils ont été enveloppé tout au long du processus de leur transformation par une lumière d’amour. Reconnaître sa maladie comme une bénédiction pour en témoigner et rendre grâce au Seigneur est incompréhensible pour les incroyants. Je garde encore en mémoire quelques visages de personnes de foi qui m’ont évangélisé lors de mes petites visites à l’hôpital ou dans un CHSLD. Couché sur un lit pendant des années, une malade me dit : « tu sais le bon Dieu m’aime beaucoup… j’offre mes souffrances à Dieu pour tous les pays qui sont en guerre et les victimes de la guerre. » Je revois ma grand-mère malade qui ne se plaignait jamais mais se disait prête pour aller rejoindre le bon Dieu. Moi, j’avais beaucoup de peine de la voir souffrir autant et je priais en silence pour que le Seigneur puisse venir la chercher malgré tout l’amour que j’avais pour elle. Au fait, je réalise que nous ne sommes pas outillés pour face à la souffrance. Le problème, ce n’était pas vraiment la souffrance de ma grand-mère puisqu’elle ne se plaignait pas, mais plutôt mon non-acceptation de la souffrance et de mon impuissance à gérer la souffrance que je ressentais pour elle. J’ai pu rencontrer de grands malades qui ont gardé une sérénité dans la maladie, une paix intérieure qui m’édifie toujours. Leur secret dans la maladie, c’est de miser sur l’amour du Seigneur, l’amour de ceux et celles qui les visitent et de donner un sens à leur souffrance. Être une présence, juste une présence aimante dans l’écoute et dans la fidélité de nos visites les aident à passer dans l’au-delà tout en douceur. Une âme en paix ne souffre pas même si le corps connaît beaucoup de souffrance. « Notre ami Lazare s’est endormi, mais je vais aller le réveiller, » dit Jésus. Rien n’est impossible à Dieu, n’est-ce pas? Par nos prières, Jésus continue d’intercéder pour nous auprès du Père afin de réveiller ceux et celles qui sont endormis dans leur aveuglement. Certains sont cliniquement morts comme Lazare, faut-il les euthanasier? Thomas nous montre la voie à suivre : « allons-y, nous aussi, afin de mourir avec lui! » Ceux et celles qui choisissent de vivre le rite du passage à une nouvelle naissance ou à une vie éternelle nous font un cadeau de pouvoir mourir avec eux selon la chair, de communier à leur souffrance, de communier à leur être sacré, d’honorer et d’être en révérence à cet Esprit divin qui les habite et qui est Présent en tout et partout dans l’univers. Malgré la souffrance et la peine que nous avons de les voir souffrir et partir dans l’au-delà nous glorifions Dieu manifesté en Jésus qui nous donne Sa paix, Sa joie et l’assurance que nos proches et amis demeurent avec Lui dans la cité céleste où il ne règne que l’amour.
Mes brebis écoutent ma voix
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« Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne pourra les arracher de ma main. » « Mais vous ne me croyez point, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. » Les Juifs ramassèrent de nouveau des pierres pour le lapider. Jésus leur dit: « J’ai fait devant vous beaucoup d’œuvres bonnes qui venaient du Père : pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? » Les Juifs lui répondirent: « Ce n’est pas pour une bonne œuvre que nous voulons te lapider, mais pour un blasphème, parce que toi qui est un homme, tu te fais Dieu. » Jésus leur répondit : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : vous êtes des dieux ? Si la Loi appelle dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l’Écriture ne peut être anéantie, comment dites-vous à celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde : « Tu blasphèmes », parce que j’ai dit : « Je suis le Fils de Dieu »? Jésus, le bon berger Jésus nous dit : Mes brebis écoutent ma voix; moi, je les connais, et elles me suivent. Les brebis que nous sommes écoutent Sa voix parce que Jésus est le bon berger qui prend soin de ses brebis. Il nous appelle chacun-e par notre nom. Il est Celui qui fait demi-tour pour retrouver la brebis perdue ou celle qui s’est égarée en chemin. Il est Celui qui nous fait reposer dans de verts pâturages et nous dirige près des eaux paisibles. Il est Celui qui nous dit : Ne crains pas, je suis avec toi; tu as du prix à mes yeux et je t’aime; n’aie pas peur; va tes péchés sont pardonnés; avance au large et jette tes filets sans peur. Il ne fait pas de reproche mais nous accueille avec un cœur rempli d’amour et de joie. Nous suivons Jésus parce que nous faisons confiance à Sa voix qui résonne dans notre cœur. Nous Le suivons parce qu’Il nous fait confiance et nous donne le temps de grandir et de devenir adulte dans la Foi; Il nous laisse le temps d’apprendre de nos échecs; Il nous laisse le temps de nous affirmer et de nous égarer en chemin; Il nous laisse le temps de développer nos talents; Il nous laisse le temps de faire à notre tête dans nos moments d’aveuglement. Grâce à sa miséricorde, grâce à son amour et sa bonté infinie Il ne cesse de frapper à notre porte pour nous réveiller et nous accueillir les bras ouvert dans un amour inconditionnel. La confiance en Jésus « Mais vous ne me croyez point, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. » Il y a des brebis rebelles qui résistent, qui doutent et qui ne font pas confiance à cet homme appelé Jésus. Ce n’est qu’un homme comme nous autres il blasphème en disant qu’Il est le fils de Dieu. Le monde moderne qui rejette Dieu et le message de Jésus nous renvoie toujours ce message : croyez en vous-même, vous êtes Dieu. Si je comprends bien l’Écriture la Loi appelle dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée. Nous ne pouvons pas rejeter la Parole de Dieu qui est la Parole Vivante. Jésus est le Fils de Dieu, le Verbe incarné qui vient nous révéler le Père et nous ramener à Lui après qu’Adam et Ève ont rompu l’alliance de l’amour. Jésus a blasphémé parce qu’il a révélé son identité divine. De nos jours, beaucoup de gens ont peur de révéler leur identité chrétienne par peur de passer pour des lunatiques. N’ayons pas peur de suivre les pas de Jésus et de dire au monde entier que Jésus est Vivant et que nous sommes les filles et les fils bien-aimés de Dieu.
Je suis la porte
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« Celui qui entre par la porte est le pasteur des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Il marche devant elles, et les brebis le suivent parce qu’elles connaissent sa voix. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; Moi, je suis venu pour que les hommes aient la vie, et qu’ils l’aient en abondance. Je suis le bon pasteur. Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. » Qui es-tu Jésus? « Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé. Je suis le portier qui t’appelles par ton nom parce que tu as du prix à mes yeux et je t’aime. Je suis venu pour que tu aies la vie et la vie en abondance. » Quelle belle promesse d’amour et de bonheur sans fin! Jésus est venu pour nous donner la vie en abondance. Pour goûter à ce bonheur il nous faut Le connaître, aller à sa Rencontre et entretenir une relation intime avec Lui.
Jésus nous dit : « Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé. » Il sera sauvé du monde matériel qui lui donne une fausse conception de liberté et de bonheur; Il sera sauvé d’un monde vide de sens où l’avoir, le pouvoir dictent les lois, façonnent les relations et multiplient le blâme, l’accusation, la victimisation, la honte, la peur, la peine, la souffrance et le manque; Il sera sauvé parce qu’il sera libre intérieurement et vivra non pas au niveau du paraître mais de l’être intérieur; Il sera sauvé parce qu’il sera guidé par les valeurs du monde spirituel et vivra en communion avec le Père, le Fils et l’Esprit; il sera sauvé parce qu’il écoutera la voix de Jésus qui est l’incarnation de l’Amour. La mission de Jésus c’est de nous aimer et de nous donner la vie en abondance. Il ne veut que notre bonheur. Jésus seul nous mène au bonheur parce que son amour et son esprit de lumière guident nos pas et nos actions. Comme Jésus, nous sommes invités à donner la vie en abondance par des paroles et des actions qui libèrent et révèlent à l’être humain son identité divine. Le monde moderne nous fait croire que nous devons compter sur nos propres forces pour réussir sa vie mais il oublie de nous dire que Jésus est la porte par laquelle nous devons entrer pour connaître le vrai bonheur et la paix intérieure que le monde ne peut donner. Entrer par la porte qui symbolise Jésus c’est entrer dans une énergie vibratoire d’amour et de compassion. En union avec Jésus nous allons vers les autres dans un esprit de service en donnant la vie, la paix, la joie et l’amour.
Tu le vois; celui qui te parle, c’est lui
« Nous, nous sommes les disciples de Moïse. Nous savons que Dieu a parlé à Moïse; mais celui-là, nous ne savons d’où il est. » L’homme leur répondit : « Il est étonnant que vous ne sachiez d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs; mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, c’est celui-là qu’il exauce. Jamais on n’a entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux d’un aveugle de naissance. Si cet homme n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Jésus dit à l’aveugle : « Crois-tu au Fils de l’homme? » Il répondit : « Qui est-il, Seigneur, Pour que je croie en lui? » Jésus lui dit : « Tu le vois; celui qui te parle, c’est lui. Je suis venu dans ce monde pour un jugement, afin que ceux qui ne voient pas voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » Des Pharisiens qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Sommes-nous, nous aussi des aveugles? » Jésus leur répondit : « Si vous étiez des aveugles, vous n’auriez point de péché; mais vous dites : ‘Nous voyons!’ Votre péché demeure. » Nous, nous sommes les disciples de Moïse. Les pharisiens ont préféré vivre dans le passé, sous la loi de Moise, l’ancienne alliance. Ils refusent la nouvelle alliance, le Verbe incarné en son fils Jésus. Ils ne se considèrent pas comme des aveugles parce que le fautif, le pécheur c’est Jésus qui a rendu la vue à cet aveugle de naissance. Les pharisiens ne sont pas curieux de connaître Jésus puisqu’Il n’est pas l’un d’eux. Ils ont le savoir religieux, ils sont les spécialistes de la Loi, l’imposteur c’est Jésus. En jetant l’homme dehors, les pharisiens ont choisi de vivre leur vie à partir de l’ego, à partir d’une connaissance ancienne de la Loi qui ne donne pas la vie en abondance. Crois-tu au Fils de l’homme? Ce qui est surprenant avec Jésus, c’est qu’Il libère l’homme de sa cécité non pas à cause de sa foi mais pour que la gloire de Dieu puisse se manifester en lui. Dans un moment d’intimité, Jésus s’est révélé à l’homme qui voulait connaitre le fils de Dieu et croire en Lui. Il lui dit : « Tu le vois; celui qui te parle, c’est lui. » Quelle révélation! Voilà donc le premier secret de Jésus : Il se révèle dans l’intimité, dans une rencontre sincère, dans le dialogue d’un cœur ouvert et libre de l’accueillir. Jésus se fait Présence dans le cœur de celui/celle qui cherche Dieu. Quelqu’un qui a goûté à la miséricorde de Dieu devient croyant et un disciple du Christ. Il devient un témoin de ce qu’il a vu et entendu. Sommes-nous, nous aussi des aveugles? Jésus va droit au but : « Si vous étiez des aveugles, vous n’auriez point de péché; mais vous dites : ‘nous voyons’ Votre péché demeure. » Jésus nous révèle son deuxième secret : avoir l’humilité du cœur. Si je dis que je vois pendant que je suis rempli de moi-même, si l’orgueil est plus fort, si je ne reconnais pas une force universelle supérieure à moi pour m’aider à diriger ma vie, si je suis les préceptes du monde matériel, si je ne vois pas l’autre comme un prochain, un enfant de Dieu, mon péché demeure.
Abba Père,
Dans ma course effrénée loin de toi
Ne me quitte pas des yeux.
Dans ma fragilité et mes imperfections
Pétris l’argile que je suis entre tes mains.
Sois le Maître de ma vie.
Ni lui, ni ses parents n’ont péché
(Clique sur le titre pour lire le texte auquel le commentaire réfère)
En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui demandèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché, mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. » Où est la perfection de Dieu quand quelqu’un est né aveugle? Dans notre monde moderne la médecine fait des miracles mais quand elle se sent limité face à des situations où la science n’arrive pas encore à tout contrôler la tentation est grande pour éliminer, euthanasier tout ce qui ne représente pas la perfection, la productivité. L’imperfection vient réveiller notre propre souffrance, notre impuissance c’est pourquoi nous cherchons à fuir cette réalité qui nous fait face tous les jours et trouver un coupable. La croyance populaire nous rappelle souvent que toute imperfection vient d’un mauvais karma et qu’il y a un prix à payer pour expier nos péchés ou ceux de nos parents. Jésus nous désarme et nous libère en disant ni lui, ni ses parents n’ont péché, mais c’est pour que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pour permettre cette manifestation de Dieu nous devons laisser Dieu être Dieu dans nos vies et nous plonger dans son océan d’amour. Dieu prend l’initiative pour aller à notre rencontre mais nous devons être disponibles pour répondre à cet appel. Dieu veut se manifester en nous mais il ne peut pas agir sans nous. Il nous faut une ouverture de cœur pour Le laisser nous pétrir à son image et à sa ressemblance quel que soit notre handicap.
Quand Dieu prend toute la place dans notre vie nous cessons de nous apitoyer sur notre sort. Ses œuvres se manifestent en nous et nous propulsent vers les autres. Nous témoignons de son amour et de sa bonté infinie grâce à ce merveilleux malheur qui nous a transformés en enfant de lumière et nous a donné la vue spirituelle. Comme l’aveugle né nous connaissons une nouvelle liberté et une joie incommensurable de voir Dieu à l’œuvre dans notre vie. Tourné vers le Seigneur, notre vie devient action de grâces et nous faisons tout pour la plus grande gloire de Dieu.
Je suis la lumière du monde
(Clique sur le titre pour lire le texte auquel le commentaire réfère)
« Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Je ne juge personne. Et si je juge, mon jugement est véridique, car je ne suis pas seul; mais il y a moi, et le Père qui m’a envoyé. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est véridique, parce que je sais d’où je suis venu et où je vais. » « Je suis la lumière du monde. Je ne juge personne. Je sais d’où je suis venu et où je vais. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. » Jésus révèle son identité trinitaire au monde entier. Il nous lance une invitation : Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Nous sommes invités à marcher dans les pas de Jésus pour connaître le Père et notre identité de fille et fils de Dieu. Nous avons une réponse à notre quête identitaire. Qui suis-je? Moi, je suis la lumière du monde. Oui, nous sommes la lumière du monde si nous avons choisi de connaître Jésus et de marcher à sa suite. Revêtir le Christ c’est devenir des filles et des fils de lumière qui donnent la vie en abondance. Suivre Jésus, c’est de ne plus juger selon la chair mais selon l’Esprit de lumière qui nous habite.
Qui es-tu Jésus?
Je suis la lumière du monde.
Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
Mais il aura la lumière de la vie.
Quand tu ressuscites avec moi
Tu rayonnes de lumière, de paix, de joie et d’amour.
Ta conscience cosmique se réveille et
Tu ne fais qu’UN avec l’Univers.
Tu demeures dans mon amour et
Je demeure en toi pour que tu puisses
Donner du fruit en abondance.
Tu deviens fille, fils de lumière
Toujours à l’écoute de la volonté de Dieu.
Ta préoccupation première est de
Vivre en communion avec
Le Père, le Fils et l’Esprit-Saint.
Où sont ceux qui t’accusent ?
(Clique sur le titre pour lire le texte auquel le commentaire réfère)
« Maitre cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. » Or Moïse, dans la Loi, nous a ordonné de lapider de telles personnes. Et, qu’en dis-tu? Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : « Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre » Jésus resta seul avec la femme qui était toujours là, lui dit : « Femme, où sont ceux qui t’accusent? Personne ne t’a condamnée. » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pêche plus. » La Loi = Le monde matériel = le plan du mental La réalité nous fait face : cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. D’après la Loi elle doit être lapidée. Certes, les lois sont là pour assurer la paix sociale et l’harmonie entre les peuples. Mais quand la loi déshumanise la personne nous devons nous questionner et changer cette loi qui ne respecte pas la dignité humaine. Jésus n’est pas venu abolir la loi mais la transcender. C’est l’humain avant tout qui est sa préoccupation première. Lapider quelqu’un pour une faute grave, quel horreur! Il est un enfant de Dieu avant tout c’est pourquoi nous devons porter un regard divin sur les personnes et les évènements. La Compassion = Le monde spirituel Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre. Jésus nous renvoie à nous-même, à notre cœur. Il nous demande de ressentir la souffrance de cette femme. Il nous demande de marcher dans ses souliers un moment. Quand mon prochain devient mon miroir, je comprends tout. L’élan du cœur nous pousse à le relever dans sa dignité de fille et fils de Dieu. Jésus nous demande de voir plus loin que les apparences et de juger selon le cœur. Nous sommes appelés à vivre dans la joie et dans la paix, c’est pourquoi Jésus nous rappelle que nous ne sommes pas du monde. Nous sommes la lumière du monde. Nous devons transcender toutes les lois qui déshumanisent l’homme et la femme, transcender toutes les lois qui exercent sur nous une violence psychologique de la peur, une condamnation du corps et de l’esprit. Dans le monde spirituel, c’est la loi de l’amour, la compassion, la justice qui libèrent l’être humain. Conversion = Unification de l’être humain = paix intérieure Va, et ne pèche plus. Jésus n’a pas condamné la femme ni non plus l’a reproché de sa conduite. Un cœur compatissant ne fait pas de reproche. Il accueille la personne blessé au plus profond d’elle-même dans son corps et dans son esprit. Quand quelqu’un a goûté à la miséricorde de Dieu et à notre pardon spirituel son être tout entier retrouve la paix intérieure pour changer ce qui doit être changé. Le disciple de Jésus libère la personne dans son être blessé parce que lui aussi s’est libéré de ses préjugés et de son dogme qui ne donnent pas la vie en abondance. Il a trouvé grâce aux yeux de Dieu et devient à son tour une personne de cœur qui regarde les gens, le monde avec compassion.
Ne jugez point sur l’apparence
(Clique sur le titre pour lire le texte auquel le commentaire réfère)
« On était déjà au milieu de la fête, lorsque Jésus monta au temple, et il se mit à enseigner. Les Juifs étonnés disaient: « Comment connaît-il les Écritures, lui qui n’a point fréquenté les écoles? » Jésus leur répondit: « Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. Celui qui parle de soi-même, cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, est véridique, et il n’y a point en lui d’imposture. Ne jugez point sur l’apparence, mais jugez selon la justice. » Comment connaît-il les Écritures, lui qui n’a point fréquenté les écoles? N’est-il pas le Fils de Joseph? Pour qui se prend-il? Il est un imposteur. Aujourd’hui encore nous fixons nos regards sur l’apparence, les origines de la personne et les études qu’elle a faites pour nous faire une idée de ce que nous devons croire ou pas. Nous cherchons un expert, une école de pensée pour nous dire quoi penser et quoi dire sur les Écritures et ce dans tous les domaines. Mais Jésus nous étonne, Il nous émerveille en disant : Ne jugez point sur l’apparence, mais selon la justice. Celui qui parle de soi-même, cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, est véridique, et il n’y a point en lui d’imposture. Jésus a le don de nous déstabiliser dans nos schèmes de pensées et d’agir. N’est-ce pas qu’Il loue le Père d’avoir caché aux sages et aux savants les mystères de Dieu et de les révéler aux tout-petits du royaume? Jésus veut nous enlever nos œillères qui nous remplissent de nous-même et qui nous empêchent d’accueillir la Parole de Dieu et de faire Sa volonté. Il nous rappelle que celui qui est humble de cœur cherche la gloire de Dieu et est véridique. Il n’y a point en lui d’imposture parce que son intention est pure. La pureté de son âme cherche d’abord la gloire de Celui qui l’a envoyé en mission.
Jésus parle avec autorité dans le temple parce que Ses Paroles ne viennent pas de Lui mais de l’Esprit. Il révèle les mystères divins et Son enseignement dérange, bouleverse les croyances et les mœurs de la société. Il sait comment rejoindre et transformer le cœur des gens. Jésus nous rappelle de nous vêtir d’humilité si on veut faire la volonté de Dieu. Le pauvre de cœur ne cherche pas à transmettre un savoir scientifique sur Dieu mais il laisse parler son cœur d’enfant. Dieu révèle les mystères divins aux pauvres de cœur parce qu’ils s’effacent pour laisser Dieu être Dieu dans leur vie. La grâce a illuminé leur intelligence de cœur pour qu’ils annoncent Dieu de par leur expérience spirituelle sans que l’ego s’entremêle. Leur message n’est pas centré sur eux-mêmes mais sur la personne de Jésus. Le pauvre de cœur, le serviteur de Dieu s’efface parce qu’il veut tout simplement révéler la bonté de Dieu et Son amour miséricordieux. Alors soyez vigilant, ne jugez point sur l’apparence, mais selon le cœur.
Celui qui mange de ce pain vivra
(Lire l’extrait Celui qui mange de ce pain vivra auquel ce commentaire réfère) « Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra aussi par moi. C’est l’Esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. Celui qui mange de ce pain vivra éternellement. » La relation Père, Fils et Esprit est Une et indivisible. Jésus nous parle du Dieu trinitaire qui donne la vie éternelle à tous ceux et celles qui vivent aussi cette relation d’amour. Celui qui mange de ce pain vivra éternellement. C’est l’Esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. Nous avons besoin du pain pour se nourrir le corps mais la chair ne sert de rien. C’est l’Esprit qui vivifie, le pain spirituel en la personne de Jésus qui donne la vie éternelle. En effet, se nourrir de la Parole de Dieu qui est Esprit et Vie et communier à son corps devenu pain de vie à l’eucharistie nous donne la vie éternelle puisque l’Esprit ne meurt pas. De par mon expérience extrasensorielle avec mon père décédé, j’ai la certitude que le corps retourne à la terre mais l’âme, l’esprit est en vie. Son esprit est allé rejoindre son Père, notre Père dans la cité céleste, l’univers visible et invisible qui est éternelle. Mon père est absent physiquement mais sa présence était si réelle que je n’ai pas rêvé. Mon expérience n’était pas une illusion. Je crois qu’il est avec tous les saints et saintes de Dieu qui sont déjà rendus dans la demeure éternelle. Quand Jésus nous dit que celui qui mange de ce pain vivra éternellement, Il nous invite à faire Un avec Lui afin que nous disions comme Saint-Paul, ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi (Ga 2, 20). Se nourrir du Dieu trinitaire, c’est Lui ressembler pour donner la vie en abondance et devenir pain de vie pour les autres. Par cette nourriture spirituelle qui nous vivifie et alimente notre esprit nous devenons des filles et des fils de lumière. Jésus nous donne la vie aujourd’hui et pour l’éternité.
Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel
(Lire l’extrait Et le pain que je donnerai, c’est ma chair auquel ce commentaire réfère) Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, pour le salut du monde. Depuis la création, Dieu donna Vie à la matière par sa Parole. De la matière, Il nous a donné un corps à sa ressemblance et Son souffle de vie nous a habités. Ce passage de Jean le dit si bien : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous (Jn 1:1,14). Jésus, l’Homme-Dieu, vient de l’Esprit. Il est la Parole vivante, le pain de vie descendu du ciel qui vient épouser notre condition d’Homme. Sa mission c’est de révéler le Père, rétablir le lien d’amour qu’ Adam et Ève avaient rompu avec Dieu, ramener les enfants de Dieu dans cet univers d’amour, leur redonner la vue spirituelle et Son humanité. Jésus nous dit : Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, pour le salut du monde. Sur le plan du mental notre vue se trouve limité face à ce lange imagé. Jésus savait qu’Il allait mourir c’est pourquoi Il a choisi ses disciples pour continuer sa mission. Par son enseignement, Il fait cheminer ses disciples sur la voie spirituelle et c’est tout à fait normal qu’Ils restent au premier degré du message parce que le Maître est encore avec eux. Leurs yeux vont s’ouvrir sur la route d’Emmaüs. Cette expérience va illuminer leur intelligence du cœur pour qu’ils puissent comprendre les écritures et les paroles de Jésus. Aujourd’hui encore, notre intellect nous joue des tours pour analyser le message de l’évangile au premier degré. Tout au long de notre cheminement spirituel, la grâce nous permet, un jour à la fois, de décloisonner nos schèmes de pensées pour laisser éveiller l’intelligence du cœur et nous placer sur le plan spirituel. Jésus nous révèle par son message qu’Il a un corps mystique, un corps spirituel habité par l’Esprit du Père qui est Vie. En d’autre mots Il nous dit : « Si quelqu’un fait de ma Parole sa nourriture, il vivra éternellement puisque l’Esprit ne meurt jamais; et cette Parole qui s’est faite chair, ce pain de vie que je donnerai, c’est mon Esprit, mon humanité pour le salut du monde… En vérité, en vérité, je vous le dit, si vous ne vous laissez pas pétrir par l’Esprit du Fils de l’homme, et ne buvez pas ses Paroles, vous n’aurez point la vie en vous-mêmes. » Tout est vie dans la nature, tout est sacré c’est pourquoi le pain de la terre nous fait communier à l’Esprit de la matière. Par le pain et le vin, fruits de la terre et du travail des humains, nous communions à tous les êtres vivants du cosmos. Communier au corps et au sang du Christ, c’est prendre conscience que nous sommes membres de la race humaine appelés à retrouver notre humanité et à devenir des filles et des fils de lumière.
Le pain de vie de ma première communion
(Lire l’extrait Je suis le pain de vie auquel ce commentaire réfère) Voici l’œuvre que Dieu demande, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. Car le pain de Dieu, c’est le pain qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. Je suis le pain de vie: celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Ce passage de l’évangile me fait penser à ma première communion. J’aimais beaucoup les cours de catéchisme avec une religieuse qui nourrissait notre désir de rencontrer Jésus dans le saint-sacrement. J’avais hâte de faire ma première communion pour rencontrer Jésus pour de vrai. Je ne posais pas beaucoup de questions parce que je croyais tout simplement que j’allais rencontrer Jésus dans l’hostie consacrée. Croyez-le ou non, ma première rencontre spirituelle avec Jésus fut le jour de ma première communion. Pour moi, cette rencontre était réelle parce que ma tête d’enfant le croyait et mon cœur d’enfant a goûté à la Présence réelle de Jésus. Je me suis sentie rempli d’une Présence intérieure, comme un feu brûlant en mon cœur qui me comblait de joie. J’étais tellement heureuse que j’en ai gardé un souvenir indélébile. Je me rappelle les messes du dimanche qui n’en finissaient plus de désirer le moment de communion parce que j’avais faim. Incroyable mais vrai, communier au corps du Christ me rassasiait. Comme par magie j’oubliais que j’étais à jeun parce que j’étais remplie d’une Présence de Vie. Bien entendu, j’étais toujours heureuse de rentrer chez moi et de manger à ma faim mais le temps d’attente passer en chemin pour arriver chez moi était rempli de joie puisque je ne pensais pas à la nourriture matérielle mais à la joie de m’être endimanché pour prier, chanter, glorifier Dieu en église et de retrouver mes amies de l’école. C’était la fête du dimanche, un rendez-vous avec le Seigneur que je ne voulais pas manquer. Jésus nous dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Nous sommes invités à retrouver notre cœur d’enfant, à croire en Celui que Dieu nous a envoyé pour expérimenter Jésus, le pain de vie. Adulte dans la foi, je continue de croire en Jésus, pain de vie, puisque mon expérience avec Lui est une aventure sans fin. Jésus continue de me nourrir spirituellement par sa Parole. Sa Présence au cœur de nos vies et dans l’univers me fortifie et me rassasie. Par la grâce de Dieu, je n’ai plus faim d’acquérir les richesses du monde matériel pour être heureuse et je n’ai plus soif d’être aimé à en perdre mon âme. J’ai goûté à Son amour infini et je n’ai qu’un seul désir L’Aimer, Le Servir dans les plus démunis et Lui ramener les brebis perdues.
ils virent Jésus marchant sur la mer
(Lire l’extrait Lève-toi, ils virent Jésus marchant sur la mer auquel ce commentaire réfère) …Cependant la mer soulevée par un grand vent était agitée… ils virent Jésus marchant sur l’eau en s’approchant de la barque, et ils eurent peur. Quand le vent souffle fort, quand la mer est agitée, nos émotions prennent le dessus, nos perceptions changent la réalité. Voyant Jésus marcher sur la mer, les disciples eurent peur parce qu’ils ne sont plus centrés sur Jésus mais sur leur peur de couler avant que Jésus monte dans la barque. La paix revient dans le cœur des disciples quand ils ont entendu la voix du Seigneur qui leur dit : C’est moi, ne craignez point. Au fait, ce passage nous rappelle qu’à tout instant nous devons être à l’écoute du Seigneur. Si la Parole ne résonne pas en nos cœurs nous continuons de nous agiter et d’avoir peur dans les moments de doute et d’épreuves. Aujourd’hui encore il y a des gens qui ont du mal à réaliser que Jésus est bien Présent dans leur vie. Ils ont la difficulté à accueillir la Parole de Dieu, à la méditer, à se mettre à l’écoute de Dieu qui se révèle à travers les écritures. Perdus dans le brouhaha de la vie ils ne laissent pas Jésus monter dans leur barque pour diriger leur vie. Dans leur aveuglement, ils continuent à chercher Dieu, à chercher Jésus dans le monde matériel. Ils mettent le focus non pas sur Jésus, le Pain de Vie, mais dans la nourriture du corps espérant combler ainsi un vide intérieur, une faim spirituelle. Jésus, par son enseignement, vient éveiller notre conscience en nous invitant à travailler pour la nourriture spirituelle qui demeure pour la vie éternelle. Il nous invite à laisser Dieu être Dieu dans nos vies. Quand notre vie bascule en un clin d’œil, quand la tempête s’abat sur nos châteaux de sable, Jésus s’approche tout en douceur de notre barque et nous dit : C’est moi, ne craignez point. Pouvons-nous laisser résonner ces paroles en nos cœurs. Fixons nos regards sur Jésus, faisons-lui confiance parce que le Père Lui a marqué du sceau de l’Esprit qui donne la paix intérieure, une paix que le monde ne peut donner afin de faire jaillir la Vie en abondance.
La multiplication des pains
(Lire l’extrait Lève-toi, Où achèterons-nous du pain? auquel ce commentaire réfère) Où achèterons-nous du pain pour que ces gens aient à manger? Le miracle de la multiplication des pains vient nous interpeller. L’enfant en nous se demande comment Jésus a pu faire cela. Les disciples non plus ne savaient pas comment Jésus allait combler la faim de cette foule si nombreuse. Notre intellect veut des réponses claires, des preuves pour saisir ce phénomène. Encore une fois, Jésus nous ramène à l’essentiel. Il vient nous faire prendre conscience que rien n’est impossible à Dieu. Il veut nous rendre la vue spirituelle et nous libérer des limites temporelles que nous nous imposons. Jésus donne la vie en abondance. Il nous entraîne au-delà de nos limites intellectuelles. Par le miracle de la multiplication des pains, Jésus se révèle à ses disciples et à la foule. Il nous dit : Je suis le Pain de Vie. Jésus nous enseigne la voie spirituelle du don de soi :
- Le premier élément à saisir c’est la compassion. En voyant la foule en attente, Jésus fut rempli de compassion. Il fit asseoir la foule pour faciliter le partage, la communion, la fraternité.
- Le deuxième élément à saisir c’est la bénédiction qu’il prononça avant de distribuer les pains. Combien de fois nous oublions de rendre grâce à Dieu pour les fruits de la terre qui nous nourrissent chaque jour.
- Le troisième élément, c’est le souci de la conservation, de l’économie. Jésus dit : recueillez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde. Combien de fois nous participons au gaspillage alimentaire pendant que le tiers monde crève de faim. Combien de fois nous nous soucions de l’impact des choix de société sur notre environnement.
- Le quatrième élément, c’est le recueillement, la solitude. Jésus se retira de nouveau, seul, sur la montagne pour se ressourcer, pour renouveler son énergie et s’en remettre à Dieu en vue de faire sa volonté et non la volonté du peuple qui veut faire de Lui un roi. Combien de fois nous nous égarons dans l’action sans trouver du temps pour nous ressourcer spirituellement tous les jours. Dieu nous donne le pain matériel et le pain spirituel mais Lui seul peut combler notre faim parce que dans son royaume il ne s’agit pas de boire et de manger seulement mais de nous élever au niveau spirituel où son amour nous rassasie, où le sentiment de manque n’existe pas. Jésus est le Pain de Vie qui nous comble de bonheur.
Par le miracle de la multiplication des pains, Jésus vient nous redonner un pouvoir d’agir. Il nous projette dans l’impossible et seule la Foi peut nous aider à suivre ses traces. Croire au Dieu de l’impossible c’est avoir la Foi pour transformer le monde dans lequel nous vivons, c’est avoir le pouvoir de faire des interventions divines, des miracles pour libérer la Vie. Jésus vient combler notre faim par sa Parole et sa Présence pour que nous devenions à notre tour, pain de vie, une bénédiction dans la vie de nos frères et sœurs qui sont dans le besoin. Dieu agit à travers nous quand nous mettons gratuitement nos dons au service de la communauté. En union avec le Père, le Fils et l’Esprit, nous faisons nous aussi le miracle de la multiplication des pains, selon nos champs de compétences, en transmettant nos connaissances, notre savoir-faire pour faire advenir des temps meilleurs. Posons-nous les questions suivantes : Est-ce qu’il m’arrive de temps en temps de faire des miracles dans ma communauté ou dans la vie des gens qui croisent mon chemin de vie? Suis-je une bénédiction dans la vie de ceux et celles qui me côtoient tous les jours? Si oui, nous participons au miracle de la vie en donnant la vie en abondance.
La rencontre intérieure avec Jésus
(Lire l’extrait Lève-toi, En vérité, en vérité, je vous le dis… auquel ce commentaire réfère) En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui a rencontré personnellement Jésus en son cœur ne juge ni ne condamne parce qu’il comprend Tout grâce à l’amour et la compassion. Il est passé de la mort à la vie. Il pose un regard de compassion sur les personnes et les évènements. Les personnes qui ont fait le bien et qui ont une conscience éveillée connaissent une résurrection de vie parce que la rencontre intérieure avec Jésus, l’intimité avec Jésus, les propulsent dans la lumière. Elles deviennent des êtres illuminés par l’Esprit de Dieu, des êtres de lumière. Les personnes qui ont fait le mal, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas eu accès aux écritures et qui n’ont pas goûté à l’amour du Père connaissent une résurrection de condamnation parce qu’en faisant la rencontre de Jésus, elles prennent enfin conscience de leur mort spirituelle. Elles prennent conscience de leur aveuglement qui les a éloignés de l’amour de Dieu. Cette résurrection de condamnation les conduit à la conversion et au pardon. Jésus nous enseigne l’humilité. De par sa relation de dépendance et d’intimité avec son Père Il se laisse envahir par l’Esprit. Il ne peut rien faire de lui-même parce qu’Il cherche à accomplir la volonté de Celui qui l’a envoyé. Il n’y a pas de place pour l’ego. Sa nourriture c’est de faire la volonté de son Père, témoigner de son Amour et Le glorifier. Jésus nous rappelle que les écritures lui rendent témoignage, mais pour avoir la Vie il nous faut une rencontre personnelle, une rencontre intime avec Lui. Si nous ne faisons pas l’expérience avec la personne de Jésus en nos cœurs, nous ne pouvons goûter à son amour, à sa présence et faire Un avec Lui. En faisant l’expérience de la Rencontre avec Jésus qui est Vie, Lumière, Amour, Paix et Joie nous pouvons dire comme Saint-Paul, ce n’est plus moi qui vit mais c’est le Christ qui vit en moi. Une vraie rencontre avec Jésus nous fait goûter à l’amour de Dieu qui demeure en nous et qui nous envoie vers les plus démunis avec un regard de tendresse et de compassion.