Amandine

Où sont ceux qui t’accusent ?

(Clique sur le titre pour lire le texte auquel le commentaire réfère)

« Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

Seigneur,

Je t’en prie, aide-moi à ouvrir les yeux, à tendre l’oreille, et à voir avec lucidité mes tentatives d’étiqueter, de blâmer et de punir.

Que je prenne conscience des jugements hâtifs que je porte et des gestes de condamnation que je commets.

Puisse le libre arbitre dont je bénéficie être inspiré par la tendresse infinie de ton Pardon,

Amen

Ne jugez point sur l’apparence

(Clique sur le titre pour lire le texte auquel le commentaire réfère)

«Car ses frères mêmes ne croyaient pas en lui.»
En effet, la plupart du temps je ne crois pas en ma partie divine, en mon intériorité, en ma partie fondamentale. En effet, je ne crois pas en la partie la plus intime de mon être.

Et il y avait dans la foule une grande rumeur à son sujet. Les uns disaient « C’est un homme de bien; Non, disaient les autres, il trompe le peuple. »
En effet, je cherche la plupart du temps à déceler si une personne est «bien» ou non, si une situation semble bonne ou trompeuse.
En effet, le tyran qui en moi-même trompe, a lui-même très peur d’être trompé.

« Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir? »
En effet, la plupart du temps, je fais en moi-même mourir celui qui me sauve.
En effet, celui qui me domine est bien à son aise, et celui qui me sauve est condamné.

je ne comprends rien, je m’en vais

(Lire l’extrait Celui qui mange de ce pain vivra  auquel ce commentaire réfère) 

« Dès ce moment, beaucoup de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. »

Quand on n’est pas rassurés, quand on n’a pas de preuves dans le monde extérieur, on préfère se retirer, croyant être prévoyants.

Il y a un grand pas à faire pour ouvrir nos oreilles et nos cœurs à ce langage profond. Ou un tout petit pas mais qui demande de changer complètement nos habitudes, d’être ouverts, perméables, et d’être prêts à se laisser surprendre.

Certains jours je vois mes mécanismes de fermeture se mettre en marche quand je ne comprends pas la parole. Je me durcis et m’impatiente: «je ne comprends rien, je m’en vais».

Dans quoi cette irritation prend-elle racine? Pourquoi est-ce que ça m’agresse que l’on frappe à ma porte? Pourquoi cette envie subite de fermer à double tour?

Je m’isole plutôt que de risquer l’inconnu.

Ce réflexe date d’il y a longtemps. Depuis l’enfance même. J’ai des souvenirs de ma petite écorce qui se mettait en place, de cette porte qui se fermait violemment tout d’un coup, de se mur qui se dressait en une seconde, à cause d’une petite bousculade avec un parent ou autre personnage.

Donc je connais très bien en moi ces disciples qui se retirèrent.

Mais comment redevenir cet enfant, qui écouterait sans filtre, sans protection, sans mur qui se dresse? Et qui suivrait son Seigneur avec confiance, le cœur branché sur son cœur.

Seigneur, aide-moi à baisser les armes.

Aide-moi à adoucir le chemin qui me sépare de toi, à dégager les ronces autour de ma maison et à la rendre accueillante à ton passage. Aide-moi à ouvrir la porte, et venir à ta rencontre. Je suis prisonnière de cette maison depuis longtemps. Aide-moi à te suivre sur le chemin, même quand tu me surprends.

Aide-moi à sortir de ma maison, aide-moi à sortir de la raison.

Le pain vivant descendu du ciel

(Lire l’extrait Et le pain que je donnerai, c’est ma chair auquel ce commentaire réfère) 

Voici le pain vivant descendu du ciel, afin que l’on en mange et ne meure point

Cette phrase résonne et semble tout dire

On embrasse Dieu en embrassant son Fils

Ce pain nous transforme, et la distance entre nous et le monde disparait, la soif et la faim disparaissent, notre nature éternelle se révèle

Vous m’avez vu et vous ne croyez point

(Lire l’extrait Je suis le pain de vie auquel ce commentaire réfère) 

Il y a beaucoup de douceur dans cet extrait d’évangile, Je suis frappée par la partie suivante «mais je vous ai dit, vous m’avez vu et vous ne croyez point»

Je suis frappée par cette réalité en ce moment, je la vis très fort. Il y a une forteresse dressée en moi qui m’empêche de croire, de sentir que je suis véritablement aimée, et que cela soit suffisant. Je suis accrochée à un sentiment auto-destructeur de valorisation par l’extérieur, je me sens vide et suis accrochée à cette course pour l’obtention. Obtention de si petites choses, de si petits réconforts à côté de l’amour de Jésus, de l’amour de Dieu.

Je cherche des garanties d’amour éphémères, comment ressentir le grand amour? Comment choisir la grande vie, comment sauter dans ses bras? J’hésite tant à sauter, à me donner à ces bras qui pourtant promettent de m’attraper.

Le jeu du petit monde (très douloureux), l’habitude de la coupure sont présents en ce moment, et semblent former un mur incontournable.

Il y a juste une petite lumière perceptible, qui vacille et semble vouloir me rappeler à la vie et au Seigneur, et c’est l’appel vers les plus démunis, comme si «l’humanité» n’est visible, palpable, que chez eux.

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